Nicolas Sarkozy espère éviter le pire lors du second tour des municipales

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  • Francois Fillon

Nicolas Sarkozy compte sur quelques succès emblématiques pour éviter le pire dans un scrutin qui tourne inévitablement à la sanction globale.

Avec les élections municipales de mars 2008, la vie publique locale a changé d'âge.

De façon générale, nous avons assisté à quatre phénomènes généraux d'ambiance dont les résultats de demain confirmeront l'ampleur..

1) Sur le plan national, la majorité présidentielle est passée de la joie à l'amertume. La période de pré-campagne a été marquée par la polémique sur le "nouveau style présidentiel". Loin d'être un tremplin nécessaire, cette période s'est avérée un plongeoir pour de nombreux candidats ainsi entraînés dans des enjeux qui n'étaient pas de leur ressort.

2) L'opinion est passée de la confiance à la suspicion. Elle est devenue inquiète de ce que l'avenir peut lui réserver. Des éléments affectifs de confiance nés lors de la présidentielle sont devenus des éléments objectifs d'inquiétudes voire même de peurs : pouvoir d'achat, emploi, effets durables de la hausse des carburants?

3) La majorité présidentielle est passée de l'union à la jalousie dans ses relations internes des partenariats politiques. Les relations avec le Nouveau Centre se sont altérées. Celles avec la Gauche Moderne n'ont pas trouvé un réel point d'équilibre. Bref, le nouvel ancrage politique n'est pas parvenu à s'enraciner.

4) L'électorat est passé de la cohérence à l'éclatement. Faute de message fort et porteur de la part des représentants de la nouvelle majorité présidentielle, les concurrences locales ont donné naissance à un éclatement sans précédent.

L'ampleur de ses facteurs dépendra de quelques résultats emblématiques à l'exemple de Marseille.

  • Publié le 15 mars 2008

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