Dominique Strauss-Kahn repousse la sortie de crise

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Progressivement s'ouvre le débat sur le calendrier et sur les conditions de la sortie de crise. Dans ce cadre, les déclarations de DSK de vendredi méritent une attention prioritaire.

Si la définition de "la sortie de crise", c'est le retour à la croissance sur la base du taux antérieur à la crise, le FMI annonce désormais la date de ... 2013 pour retrouver ce taux de croissance en France.

De même, le débat sur le rapport entre la sortie de crise et l'emploi s'esquisse.

Il s'engage activement dans la vie politique Américaine.

La courbe de popularité de Barack Obama est à l'épreuve. Les raisons fondamentales sont simples : le chômage augmente et les impôts fédéraux devraient progresser. Ce sont les deux critères pour juger d'une "bonne" politique présidentielle aux Etats-Unis.

Pour le moment, il n'y a pas matière à inquiétude. Mais la véritable angoisse réside dans le lien entre reprise et emploi.

Et s'il y avait une reprise sans emploi ?

Ou plutôt si la reprise ne signifiait pas un retour aux emplois d'avant-crise ?

Les économistes Républicains évoquent de plus en plus ouvertement cette situation. Une reprise sans emploi mériterait-elle le nom de reprise ? La "nouvelle économie" post-crise sera-t-elle comme avant ? Si les Etats-Unis s'engagaient durablement dans la logique d'un taux élevé de chômage, quelles seraient les conséquences politiques ? Les élections de 2010 paraissent encore bien lointaines et finalement incertaines.

Ces questions ne se posent pas que pour les Etats-Unis. Le déroulement de la présidentielle 2012 en France risque d'être très impacté par ce sujet.

Ce qui mérite aussi l'attention, c'est l'alerte publique donnée par Dominique Strauss-Kahn sur le niveau de la dette Française.



  • Publié le 2 août 2009

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